Et l'on regardait les bateaux...

e week-end dernier, je me suis accordée beaucoup de repos et des promenades au bord de l’eau, en compagnie de ma mère. Nous avons trouvé les coins les plus tranquilles, à l’ombre, pour admirer le spectacle de la nature et voir des gens faire du bateau à voile ou à moteur, du canoë ou de l’aviron, tout en laissant les vagues causées par ces engins nous lécher les pieds, que nous pouvions déchausser.

En effet, cet endroit de la Seine est si propre que les alvins et les coquillages y abondent ; des plantes aquatiques, probablement de la famille des nénuphars, y croissent et fleurissent ; des insectes, sortes de libellules aux tons gris-noirs, y font leurs danses amoureuses, non loin des papillons blancs, qui restent plus sagement au-dessus du bord… Les pêcheurs à la ligne restent des heures, l’eau jusqu’aux cuisses, et goûtent au plaisir qu’ils sont les seuls à connaître ; des enfants, petits et grands, vont jusqu’à se baigner entièrement (chose que je ne ferais pas, car je n’aimerais pas boire la tasse, en tentant d’échapper à un camarade qui veut absolument me mettre la tête sous l’eau ! Il s’agit de la Seine qui, bien que nettoyée et préservée au maximum à cet endroit, n’en reste pas moins un grand fleuve pollué au préalable sur des centaines de kilomètres)

Certains endroits ressemblent à de petites plages, de sable ou de coquillages – j’ai ramassé quelques morceaux de verre, mais bien peu, comparé aux parterres de coquilles de moules, praires et escargots de rivière que nous avions sous les yeux – ; sur terre, ce sont moult espèces d’arbres, d’arbustes, de fleurs, de lierres et liserons qui abondent. Le soleil aidant, les couleurs sont d’une beauté qu’on ne penserait plus voir aux abords d’une grande ville de la région parisienne.
Dans ces moments-là, je suis vite à cours de photos. Alors, je choisis les clichés et les mini-films que je vais garder (les petits films prennent beaucoup de place, mais ça en vaut la peine !) Un jour, je m’offrirai une carte mémoire plus grande pour mon appareil photo numérique ; il faudrait, aussi, que je songe à racheter des pellicules pour mon vieil argentique que j’adore et qui me manque, parce que je l’ai laissé dormir dans sa boite depuis plus d’un an.
Ces trois exemplaires, recadrés et moins lourds que les originaux, ne sont pas les meilleurs, mais ils donnent une idée de ce que j'avais sous les yeux.
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Mots-clefs : eau, promenade, photo
à 21:53